La réduction des concours financiers en 2026 sera-t-elle vraiment dommageable pour les collectivités eu égard à l’influence observée du cycle électoral sur les dépenses d’investissement ? Abonnés
Pour parvenir à ce montant de 5,3 milliards d’économies prévu par le projet de loi de finances pour 2026, le gouvernement s’appuiera sur le dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités, appelé DILICO. Reconduit, celui-ci a, en effet, vu son montant doublé, pour atteindre 2 milliards d’euros.
Le gouvernement projette également de geler la part de la TVA reversée en compensation de la taxe d’habitation. S’il compte déjà sur la hausse du taux de cotisation de la CNRACL de 3 points, votée en 2025, l’exécutif souhaiterait aussi réduire le montant des dotations, pour porter les concours financiers de l’État aux collectivités territoriales à 53,4 Md€, ce qui représente une baisse de -1,1 Md€ par rapport à la loi de finances initiale de 2025.
Or, on observe depuis plusieurs décennies une diminution des dépenses d’investissement des communes au cours de l’année électorale et de celle qui suit. Ceci s’explique par la mise en place de nouvelles équipes, et l’émergence de nouveaux projets.
Il ne reste donc plus qu’à espérer que les efforts financiers consentis par les collectivités se cantonneront à l’exercice budgétaire 2026, ce qui demeure plus qu’hypothétique !
Paul Durand le 24 juillet 2025 - n°561 de La Lettre des Finances Locales
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