L’aide financière de l’État pour inciter les communes à proposer un repas à 1 euro a d’abord été réservée aux communes et aux intercommunalités rurales défavorisées de moins de 10 000 habitants (éligibles à la fraction « cible » de la dotation de solidarité rurale), et au profit des enfants du premier degré. Cette mesure a ensuite été étendue, en janvier 2020, aux écoles maternelles. Elle a encore été élargie, en 2021, à l’ensemble des communes rurales de moins de 10 000 habitants éligibles à la dotation de solidarité rurale péréquation, soit environ 12 000 communes dotées d’un service de restauration scolaire. La subvention de l’État est aussi passée de 2 à 3 euros pour chaque repas servi au tarif d’1 euro. Depuis le 1er janvier 2024, les communes peuvent souscrire un engagement supplémentaire : le respect des critères de la loi EGAlim 2, en contrepartie d’une augmentation de l’aide versée par l’État à 4 euros par repas. Les communes (rurales) qui ne sont pas encore entrées dans le dispositif peuvent souscrire à l’offre de base à 3 euros par repas, ou opter pour l’engagement EGAlim, qui correspond à un montant de 4 euros par repas.
(Réponse à QE n° 02179 de M. Pierre-Alain Roiron (Indre-et-Loire - SER) - JO Sénat du 31 octobre 2024 - page 4214).
Paul Durand le 16 janvier 2025 - n°548 de La Lettre des Finances Locales