Revendre des biens devenus inutiles s’inscrit dans une démarche vertueuse, tant écologiquement que budgétairement
Lorsque les services n’ont plus l’usage d’un bien, une tentation est de s’en défaire rapidement. Il convient, dans un premier temps, de s’interroger sur la possibilité de céder ces biens devenus inutiles. L’expérience montre que de nombreux biens sont effectivement vendables, dont ceux qui peuvent être réutilisés immédiatement et ceux dont le réemploi nécessite une réparation. La valorisation ne s’arrête pas là : elle peut aussi concerner les biens qui, en l’état, ne sont plus réutilisables et sont donc des déchets. Trop souvent, les organismes publics paient pour s’en débarrasser. Or, ces centres de coûts peuvent, la plupart du temps, devenir des centres de profit pour les organismes publics. Toutes les matières premières qui composent les biens (le papier usager, le cuivre ou les autres matériaux) peuvent ainsi être valorisées auprès de filières spécialisées dans le recyclage. Ces ventes peuvent prendre la forme d’une adjudication. Pour autant, et dans de nombreux cas, le recours à la pratique de l’appel d’offres apparaît plus adapté. Le cahier des charges permet alors de définir les conditions à remplir par l’acquéreur et les exigences en matière de recyclage.
Hugues Farnoux le 16 octobre 2025 - n°564 de La Lettre des Finances Locales